Devenir entrepreneur, tel est l’objectif en commun des jeunes diplômés des grandes écoles professionnelles. Il est tout à fait possible de concrétiser ce rêve en passant par différentes étapes. Il faudra également adopter un bon état d’esprit pour ne pas se décourager. Voici l’essentiel à savoir pour créer et développer une PME.
Établir au préalable un business plan et un budget prévisionnel
Dans le monde d’aujourd’hui, tout le monde peut devenir entrepreneur. Pour survivre dans le monde des affaires, il faut chercher à surpasser ses concurrents en innovant ses idées. La première étape consiste ainsi à établir son business plan. Il permet notamment de vérifier la viabilité de son projet entrepreneurial en vue de garantir une bonne structuration organisationnelle. Mieux vaut consulter un guide en ligne pour savoir comment construire un business plan en bonne et due forme. Il doit être bien détaillé en vue de supprimer toute ambiguïté. D’où la nécessité de confier la mission à un professionnel qualifié. D’un point de vue concret, un conseiller en création d’entreprise fera sûrement l’affaire.
Il faut se rendre à l’évidence, il est impossible de lancer une PME sans argent. En effet, des fonds sont indispensables pour disposer de toutes les ressources matérielles et humaines nécessaires. D’où l’importance d’établir un budget prévisionnel. Il est fortement recommandé de recourir à un expert-comptable pour éviter les contraintes de calculs. Plus fiables, les services pros sont à préconiser. En général, les frais inhérents d’un projet de création d’entreprise oscillent entre 1 600 € et 8 000 €. Il faudra également louer des locaux professionnels pour développer une PME. Heureusement, les créateurs d’entreprise peuvent bénéficier de différentes aides financières émanant de l’État. Des collectivités locales en proposent également. Il s’agit généralement du PTZ, ARCE, PCE, etc.
Bien choisir le statut juridique de sa PME
Maintenant que le futur entrepreneur connaît tous les aspects financiers de son projet, il peut passer à la prochaine étape. Plus précisément, elle consiste à sélectionner un statut juridique adapté à sa PME. Les choix sont si larges qu’il est parfois difficile de prendre la bonne décision. Il existe heureusement des cabinets en ligne proposant des conseils pour entreprise. Ils ne sont pas gratuits, certes, mais permettent d’accélérer le processus de création d’entreprise. À noter qu’une PME dispose d’un effectif compris entre 20 et 249 salariés. Il faudra donc prendre en considération ce détail avant de prendre une décision finale. D’un point de vue juridique, les statuts SA (ou société anonyme) et SAS (société par actions simplifiée) sont plus adaptés à une PME. Idem pour la SARL (société à responsabilité limitée). Il existe, bien sûr, d’autres options comme l’Entreprise individuelle à Responsabilité limitée (EIRL) ou encore l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL). En cas de confusion, des conseils pratiques sont consultables un peu partout sur Internet. D’autre part, d’autres conditions doivent être remplies pour lancer une PME. Il y a notamment l’obligation d’employer moins de 250 personnes et de générer un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros. À noter également que le total du bilan d’une PME doit rester inférieur à 43 millions d’euros.